Le sommeil sera réparateur

10 Juil 2009

Étienne Denis

Vendredi 10 juillet – 22 h 50

Mathieu et Jean-Pierre entrent dans la tente moustiquaire. Ils ont les pâtes et le poisson : deux truites grises et une belle mouchetée. Ça vient avec un verre de vin blanc (pour ceux qui prennent de l’alcool durant ce voyage ;-)).

Le poisson est hyper frais. Il vient d’être pris, et ne s’est jamais réchauffé à plus de 4 °C (la température de l’eau) avant d’être cuit dans une poêle au-dessus du feu de camp. Excellent.

Il est 21 h 30 et il fait encore clair. Dehors, les armées de maringouins nous attendent, comme tous les soirs. Nous ne veillons donc pas autour du feu. D’où l’intérêt de la tente moustiquaire.

Les gars discutent en gars de bois. Disons que les conversations ne sont pas trop intellectuelles… Nous sommes contents de notre journée, nous avons pagayé fort dans le vent, et la fatigue n’aide pas à relever les discussions. Il faut avoir vécu ce genre de promiscuité dans un endroit isolé en plein bois (ou, pour nous, en pleine toundra) pour comprendre comment des hommes qui d’autre part sont habituellement civilisés peuvent, le temps des vacances, devenir si vulgaires, et de façon aussi imaginative.

Le sommeil sera réparateur.

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B. Léger 12 Juil 2009 à 06:58

Quel genre de propos vulgaire ? donnez-nous quelques exemples…
Je ne comprends pas trop ce besoin de tomber dans de tels propos, à moins que le vin ne soit à blâmer ?
À quand les photos ?

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