Par Gerald Tremblay – 21 juillet
Voyager dans le Grand Nord en totale autonomie pendant trois semaines nécessite des hommes en santé. Et la santé, cela passe par l’alimentation. Nous avons eu recours aux précieux conseils de Caroline Ducasse, chef propriétaire de Ducasse Traiteur, lorsque nous avons ensaché nos 64 repas, deux semaines avant notre départ. Caroline nous a aidés à élaborer des menus équilibrés, capables de nous assurer l’énergie nécessaire pour franchir les 320 kilomètres de rivière. Il fallait tout de même que nos repas soient appétissants et savoureux. Pas question de recourir aux repas commerciaux déshydratés. Tous nos plats ont été faits à partir d’ingrédients qu’on retrouve à la maison.
À l’exception du poisson frais, que nous pêchons presque quotidiennement, la base de nos repas provient d’IGA Crevier, de L’Assomption, notre commanditaire principal pour la nourriture.
Au menu, le matin : gruau, céréales, crêpes, œufs déshydratés. On rajoute du chia, un additif alimentaire protéiné. Nous absorbons aussi un comprimé multivitaminé tous les matins. Le dîner, préparé tôt le matin, est composé essentiellement de féculents que nous agrémentons occasionnellement de viande en conserve ou séchée. Pour le souper, après la soupe en entrée, nous attaquons le plat principal, composé de riz, de pâtes ou de semoule.
Dans la journée, entre les repas, nous ravivons nos forces avec des barres tendres Sweet Valley, un autre précieux commanditaire.
Certains peuvent se demander quelle eau nous buvons. La moitié du groupe considère qu’il est préférable de la traiter à la Pristine. L’autre la boit sans aucun traitement. Ici, la rivière est claire comme de l’eau de roche.
Mais refaire nos forces, ça passe aussi par une bonne nuit de sommeil. Bonne nuit.
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